Émeline Bertel : priorité à la presse de proximité

Émeline Bertel est journaliste depuis 2018. Depuis ses tout débuts, elle a toujours préféré la presse régionale.

D’aucuns disent souvent qu’une formation en journalisme réussie, c’est celle qu’on ne termine pas car on a été embauché avant. Émeline Bertel, journaliste, n’a validé que sa première année de master avant d’entrer dans le monde du travail. “Grande amoureuse des presses quotidiennes et hebdomadaires régionales”, elle a traversé la France du nord au sud et d’est en ouest. “Ça m’a permis d’acquérir une très bonne expérience dans ce domaine et surtout de comparer les fonctionnements de chaque média. Maintenant, je sais où je veux travailler, mais surtout là où je ne veux pas.” Après avoir commencé son parcours dans une rédaction du groupe actu.fr, elle a enchaîné près d’une dizaine d’expériences avant d’atterrir à Clermont, dans l’Oise, où elle travaille actuellement au Bonhomme Picard. Malgré cette appétence pour le vadrouillage, elle souhaite aujourd’hui se poser et recherche un CDI, que sa nouvelle rédaction pourrait lui apporter dans les mois à venir.

Besoin de proximité

Le journalisme, ça fait longtemps qu’Émeline Bertel trempe dedans. En souriant, elle confie qu’à 17 ans déjà, elle était correspondante de presse pour La Voix du Nord. “Je n’avais pas le droit, j’étais mineure”, s’amuse-t-elle. Pour autant, le master lui a confirmé sa volonté de travailler dans ce domaine et lui a permis d’effectuer de nombreux stages, notamment en presse nationale. “J’ai passé six mois au Huffington Post, mais il me manquait cette proximité qu’on ne retrouve qu’en presse régionale”.

Parmi toutes ses rédactions, une l’a particulièrement marquée. Elle arrive au Républicain d’Uzès et du Gard en 2022. Là-bas, ils ne sont que quatres journalistes pour couvrir une cinquantaine de communes. “J’ai énormément appris là-bas. On devait tout faire nous-même et ça a été très formateur. Pour moi, le métier de journaliste ça s’apprend avant tout en le pratiquant”. Elle quittera cette rédaction deux ans plus tard pour retourner dans l’Oise, d’où elle vient, et intégrera les rangs du Bonhomme Picard.

Titouan Aniesa, Antoine Froehly, Tristan Gayet